Jeter
l'encre.
Sur les
pages désertes
D'un
océan vide,
S'envole
vers sa perte,
L'amour
aride.
Sur le
sable la plume,
Des faux
amants,
De son
encre d'écume,
Peint
des serments.
L'infinie légèreté des poèmes marins,
Fait
sourire le vent mauvais des lendemains,
Quelques
pages plus tard, quelques plages plus loin,
Je n'ai
plus dans ma main que l'ombre de ta main.
Les
mots survolent nos histoires,
Illusoires,
Mais
l'encre coule sur le soir,
Et
la nuit noire,
Efface
les lettres dérisoires,
Et
pour me croire,
Jeter
l'encre dans la mémoire,
Te
lire, te boire.
Mon
encre coule, dense,
Écrit les heures,
Transperçant
le silence,
Des
profondeurs.
Alors
les mots s'accrochent,
Aux
roches sombres,
Et mon
chant me rapproche,
De ton
ombre.
Tous les oiseaux moqueurs, peuplant les bords de mer,
Se rient
de ma lourdeur, de mon plomb littéraire,
Mais
quand le temps tueur volera les saisons,
Je
resterai ancré, à toi mon horizon.
Les
mots survolent nos histoires,
Illusoires,
Mais
l'encre coule sur le soir,
Et
la nuit noire,
Efface
les lettres dérisoires,
Et
pour me croire,
Jeter
l'encre dans la mémoire,
Te
lire, te boire.
Sur
les plages immenses
Où
nous vivons,
Dès
que les vagues dansent,
Nous
oublions.
Mais
à l'encre de sang,
Ecrire
demain,
Et
lire le livre blanc,
Entre
tes mains.
Si
le temps assoiffé arrache quelques pages,
Ou
si l'encre pâlit, quand nous prenons de l'âge,
Je
serai ton serment, ta poésie humaine,
Car
l'encre de ce chant s'écoule dans mes veines.
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