Mécanismes
de séduction
Un œil
qui s'ouvre dans le noir,
Un jour
se lève, déjà le soir,
Ternit
le blanc, voile l'espoir,
La
nudité sous le pouvoir.
La
naissance de l'esclavage,
Et
l'enfance dans les rouages,
L'innocence
meurt avant l'âge,
Séduction
à l'état sauvage.
Hommes
et femmes de fer, aux armes citadins !
L'industrie
des amours forme ses bataillons,
Des
légions de machines, des armées d'orphelins,
Descendants
des mécanismes de séduction.
Sous la
dentelle, sous le fard,
Du noir
détourner le regard,
Et
maquiller ce teint blafard,
Pour
mieux se fondre dans le soir.
Les
mécanismes épouser,
Jouer
encore, un jour gagner,
Prétendre
la fragilité,
Machine
apprends à aimer !
Hommes
et femmes de fer, aux armes citadins !
L'industrie
des amours forme ses bataillons,
Des
légions de machines, des armées d'orphelins,
Descendants
des mécanismes de séduction.
L'infini
des nuits minérales,
Sur sa
colonne vertébrale,
L'amour
devenu machinal,
Des
stratégies d'acier glacial.
Dans un
monde vide et rouillé,
Les
mécanismes bien huilés
D'un
corps industrialisé,
D'une
fragile complexité.
Hommes
et femmes de fer, aux armes citadins !
L'industrie
des amours forme ses bataillons,
Des
légions de machines, des armées d'orphelins,
Descendants
des mécanismes de séduction.
L'armure
de sa peau de soie,
Plus
qu'un métal, une foi,
Sa main
gantée qui fait la loi,
Ferait
trembler la main d'un roi.
Nuits de
velours et jours de fer,
Le
temps, l'argent, femme d'affaires,
Sculptent
les portes d'un enfer,
Industriel
et solitaire.
Hommes
et femmes de fer, aux armes citadins !
L'industrie
des amours forme ses bataillons,
Des
légions de machines, des armées d'orphelins,
Descendants
des mécanismes de séduction.
Toi la
femme inoxydable,
Aux
engrenages implacables,
De quoi
es tu encore capable,
Pour
éviter l'inévitable ?
Ta peau,
armure sublimée,
Par des
siècles de société,
Mère de
tant de cœurs brisés,
Ruine
ceux qui l'ont méprisée.
Hommes
et femmes de fer, aux armes citadins !
L'industrie
des amours forme ses bataillons,
Des
légions de machines, des armées d'orphelins,
Descendants
des mécanismes de séduction.
Machine
froide, femme hautaine,
Quel
sang peut couler dans tes veines ?
Ont-ils
senti sous la carène,
Les feux
de la chaleur humaine ?
On t’accuse de perfection,
D'indifférence,
de raison,
Mais la
survie porte ton nom,
Mécanisme
de séduction.
Hommes
et femmes de fer, aux armes citadins !
L'industrie
des amours forme ses bataillons,
Des
légions de machines, des armées d'orphelins,
Descendants
des mécanismes de séduction.
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