mercredi 7 janvier 2009

Il semblerait que je doive résoudre…

Connaissez-vous « Holiday Inn » ? C’est une comédie musicale de Noël mais pas seulement, Dans laquelle Fred Astaire et Bing Crosby tiennent un hôtel où une fête spéciale est organisée à chaque jour férié que le calendrier USA compte. Avec à chaque fois une nouvelle chorégraphie, une nouvelle chanson, un nouveau décor… Il y a même un Negro Day, juste comme dans « Hair Spray ». Pour les incultes, c’est là qu’on chante « AAAAm’ dwiiiimin oveuh ouaillte, kwistmeusse…. »


Tenir un blog, pour le rédacteur moyen, c’est un peu comme tenir un Holiday Inn. Il faut l’article de Noël, celui de l’épiphanie, la saint Valentin… mais surtout, il faut faire des vœux pour la nouvelle année, pour que ceux qui ont atterri par hasard sur ton blog en 2008 sachent que tu leur veux du bien, et qu’ils reviennent moins par hasard en 2009, et qu’ils ramènent leurs amis, même si c’est pour les faire rigoler un peu.

Et comme si ce n’était pas suffisant, on est aussi censé résoudre tout un tas de truc. Tous les problèmes insolubles de 2008, on va trouver la solution pour 2009.
Alors comme j’ai tout plein d’amis, ou pire de sœurs, qui font des articles de résolutions et de vœux à tour de bras sur leurs blogs de fifilles, je me sens mal, et je sens la malédiction des bloggeurs anarchiste s’abattre sur moi (Concile, si tu lis cet article, prouve le en complétant cette phrase en commentaire).
Il y en a même une qui parle des Vikings à ma place non mais quand même… Tiens elle a bien mérité qu’on la dénonce publiquement pour lui faire de la pub cachée :
http://casse-noisettes.hautetfort.com/
Tiens l’écureuil, débrouille toi avec mon lectorat maintenant ! T’as intérêt à pondre un poème obscur par mois au moins.

Bref tout le monde rédige son glamour et fout tout un tas de gloss sur son blog, et moi je passe ma vie à vous pondre des poèmes pour les enfants. C’est comme si je tenais une librairie religieuse en face de chez Colette…

Alors comme aujourd’hui c’est le premier jour des soldes, je me colle « suddenly i see » dans les oreilles, des escarpins Louboutin tout partout en fond d’écran, du gloss sur mon gros collègue en face, et je pintadise la devanture de ma librairie religieuse.

Commençons par les résolutions…

En voilà un problème, car pour être politiquement correct sur un blog, il faut faire sentir à ton lectorat que ton blog c’est que de l’huile pailletée et que dans la vie réelle t’es un looser fini, et que l’amour qui jaillit en arc-en ciels chantants des commentaires de ton blog est la seule chose positive sur la planète (avec « un bois vanille » de Lutens).

Moi ça m’embête un peu. J’aurais bien écrit pour seule et sincère résolution pour 2009 : « En 2009 je vais continuer à être my amazingly fabulous self et à vivre my amazingly fabulous life comme depuis l’amazingly fabulous year 1981».

Mais ça vend pas.

Alors je vais tâcher de trouver un tas de merdes, et de les résolutionner devant tes yeux comme une vizirette.

D’abord, pour planter le décor, et quelques cocotiers, voici comment a commencé 2009 pour moi :



Version HQ Stéréo Karaoké.

D’où première merde évidente : en 2008, je ne suis pas allé du tout en Créolie! Et mon perroquet bleu ne boit pas de lait de coco. Du tout. Et je n’ai pas de perroquet bleu.
D’où première résolution : devenir ami sur facebook avec Clémence-de-la-compagnie-créole (ou avec un perroquet bleu) pour utiliser de temps en temps son hamac en Créolie.

Mais 2009 a aussi commencé comme ça :



En Italien c'est encore plus beau...

D’où deuxième merde évidente : je n’ai pas de robe à crinoline et ma biche est partie de son enclos. De plus ça fait une éternité que je n’ai pas chassé le Coq de Bruyère (aussi appelé grand Tetra, mais rien à voir avec les briques de lait).
D’où deuxième résolution : devenir empereur d’Autriche, pour piquer en cachette les robes de l’impératrice (et les revendre à mes copines, bien sûr), organiser une entente chaleureuse avec le comte Andrassi, et bouffer autre chose que du Voopee lors de mon prochain Noël autrichien. Pour ceux qui ne connaissent pas le Voopee, regardez l’excellente et méconnue série « let them eat cake ».



Donc pour résumer, Créolie et empire d’Autriche sont mes principales résolutions pour 2009. Après il y a les projets, qui ne résolvent rien, au contraire.

Par exemple, après le 18 janvier, il y a une chance non négligeable que je n’écrive plus jamais le moindre mot (préparez une fête, vous qui lisez mon blog uniquement sous ma menace). En effet à cette date, mes poèmes seront pour la première fois lus en public. La probabilité que je n’ose plus jamais rien est donc élevée. Il se pourrait aussi que j’aille vivre dans une caverne de Slovénie (avec ma collection Paul Smith et mon Viking).

D’autre part, il s’agirait d’être enfin quelque peu rémunéré pour ma croupe de danseur et mon déhanché endiablé. Il y a donc un risque sérieux que je passe plus de temps en collants en 2009 (pour vendre de la croupe, faut bien la mettre en avant. Pas en arrière, nin, la rétroversion du bassin est une vilaine habitude, sachez le, Fanny Frotte Fessier !).
Et comme l’impose le marché de la croupe et du déhanché, je vais devoir déployer tout un tas de stratagèmes ingénieux pour arriver à mes fins (qui dépassent les ambitions les plus machiavéliques). Oui j’écris des poèmes pour enfant, mais je suis avant tout un sombre manipulateur, de si tu as lu mon ancien blog avec attention, tu sais bien que j’ai une adoration pour Raspoutine (et Ma Baker aussi, mais moins).

Par ailleurs j’ai pour ambition de commencer à mettre certaines de mes élucubrations (sponsorisées par deux des trois plus grands producteurs de paracétamol) en musique, afin d’obtenir le soutien de quelques marques de somnifères. Genre deux boites achetées, un CD offert…

Sinon, le same old travail, famille, patrie, vous me connaissez. Et comme chaque année Minus, tenter de conquérir le monde. Pour l’instant mes efforts se concentrent sur l’Ukraine. Vikingland c’est fait, et par alliance PaulSmithLand aussi. (J’en profite pour envoyer un arc-en-ciel chantant à Viking, qui se protège du froid dans un hôpital surchauffé de Neuilly…).

Quant aux vœux, je ne me sens pas encore assez tout-puissant pour savoir quoi vous souhaiter… Mais c’est l’intention qui compte, et elle est aussi ardente que pure!

Un excellent 2009 à nous tous !



Ce que les vikings ont fait de meilleur...

mardi 6 janvier 2009

Révérence

Allez courage, c'est le dernier, après je vous laisse avec mes gamineries.

Voici la conclusion des "confidences d'un coffre à jouet":

Debout sur le quai

Quand debout sur le quai nous nous tenons bien droits
Sur le fin piédestal que l'on nomme présent,
Témoins émus du temps, de ces instants qui filent,

Et s'embarquent trop tôt vers de lointaines îles,
Nous demandons nous ce qu'il va advenir
De ces images mortes qui partent en voyage?

Et ces notes vibrantes, où vont-elles s'échouer?
Arpèges naufragés sur un îlot perdu,
Soumis aux durs assauts du temps et de l'oubli?

Et la lumière vive que renvoient les paillettes,
Ces étincelles bleues, ces couleurs éphémères,
Vont-elles s'estomper dans un sombre passé?

N'abandonnons jamais ces heures merveilleuses,
Elles n'embarqueront pas sur d'effrayants rafiots
Mais c'est à vos gréements que nous les confions.

Elles vogueront sereines, nos douces impressions,
La lumière dans vos yeux, les arpèges dans vos cœurs
Traverseront le temps à bord de vos mémoires.

Ainsi la révérence n'est qu'un nouveau départ,
Et chaque souvenir ajoute à la voilure,
Fait le voilier plus fort, le sillage plus vif,
la proue un peu plus fière, et un peu plus joyeuse.
Quand l'escale présente sera un port pluvieux,
Ouvrez la lourde trappe, et sortez en le coffre,
d'où jailliront toujours en nuées parfumées,
les cerfs-volants joyeux,
les sorcières rusées,
Le soleil et la lune,
peut être une comète,
un fantôme ou deux,
mais toujours familier,
Qui vous ont salué au hasard d'une soirée
Où ils ont essayé de vous apprivoiser.

lundi 5 janvier 2009

Fleurs des profondeurs

Il est un peu trivial, mais tellement séduisant, de se plonger doucement dans les années passées quand on a sous les yeux un sapin décoré. On se sent facilement revenir en arrière, et avec presque autant d’aisance, on se projette volontiers dans les arbres futurs. Il faut dire que ces heures ne ménagent pas leurs esbroufes, et se fardent lourdement pour se rendre mémorables. Non pas que leur beauté soit une tromperie, même si dans bien des cas, le charme ne survit pas aux frimas de janvier. Mais il faut plutôt sentir que les strass et les paillettes d’une veillée familiale, ces réjouissances planifiées, savamment orchestrées et souvent délectables, ne représentent qu’un éclat ponctuel qui nous arrache à nous-mêmes le temps d’une piqure, le temps d’une euphorie, au cœur du sombre hiver.

Ainsi on ne devrait charger ces merveilles de ramener à nous les images passées.

Noël est trop intense, trop présent. On est trop occupé à être pour apercevoir ce qu’on a été. Nullement occupé à être soi même, mais occupé à vivre Noël. C’est ainsi qu’on s’oublie, sans même s’en rendre compte, en ne gardant de soi que quelques cartes de vœu. Ce n’est pas là un grief imputable à Noël uniquement, mais à tous ces instants où le présent est si fort, si perturbé, qu’il efface le passé. La vie est alors si nette, si définie, presque coupante, et elle ne laisse aucun loisir de distinguer au gré du brouillard translucide de la mémoire les ombres du passé.

Car parmi nos faits d’armes, lesquels nous définissent vraiment ? Parmi ces histoires que nous racontons volontiers, parmi nos premiers souvenirs, lesquels nous laissent vraiment paraître tels que nous sommes ? Lequel choisir si l’on devait se définir sincèrement ? Les faits remarquables sont souvent bien trop marqués par le sceau du présent, et nous nous souvenons de ce qui dure le moins. Nous gardons à l’esprit une expression instantanée d’un tout qui nous compose, et cet échantillonnage de notre être est souvent tout ce qui reste de nos fondations. Cette suite d’instants s’accroche en chapelet et nous égrainons parfois au gré des veillées ces points qui nous ramènent l’illusion du passé.

Mais comment décrire le passé d’un être par ces quelques images, quand sait à quel point tout est souvent fictif dans les moments qui marquent ? Le triste fait est que la mémoire retient l’exceptionnel, et dénigre le banal, qui est pourtant bien plus sincère. Nous gardons les beaux masques, joyeux ou dramatiques, et nous les élevons ambassadeurs d’un temps, lors qu’ils furent portés pour une courte scène. Vraiment l’agitation rend le présent hypocrite, et le passé inaccessible.

Imaginons plutôt que la vie est un lac, ou un cours d’eau quelconque. Nous nous tenons à la surface, sur l’îlot du présent. Lorsque le temps s’agite, nous avançons plus vite, d’île en île le vent nous pousse, mais la surface est troublée, et les profondeurs, pour peu qu’on puisse les entrevoir, sont déformées par les ondulations de la surface.

Mais essayons maintenant d’arrêter le navire, de jeter l’ancre un instant. Certes nous sommes immobiles. Mais peu à peu la surface, épargnée par les bourrasques, s’aplanit et se lisse. Peu à peu le limon qui les vagues soulevaient décante et se dépose. Alors on peut atteindre pour quelques instants la vie sous la surface. Alors on peut décrire un peu plus honnêtement ces profondes années qui portent le bateau.

Rêvons pour nos plongées de ces calmes parfaits où le présent se fige. La surface se cristallise en une glace translucide, le vent même est figé par le froid. Le lac est paralysé, le présent est anesthésié. On peut alors parcourir librement l’étendue transparente sous laquelle les profondeurs généralement sombres et mouvantes se sont rendues lisibles. Voilà comment le flot du temps se rend lisible. Lorsque tout dégèle, la surface miroitante masque de ces paillettes la vie enfouie des profondeurs qui n’apparaît plus que par flash.

Ainsi je jubile parfois, quand grippé ou simplement épuisé j’épingle mon présent et échappe à la vie. Cloué le nez en l’air entre quelques coussins, mon corps démissionnaire me retient prisonnier, je suis la proie des glaces d’un organisme fiévreux. Alors qu’une dimension du monde est verrouillée, d’autres se fond lisibles, et j’entends murmurer les fièvres du passé. Chaque émotion résonne dans la cathédrale du temps, dans ces arpèges complexes cache son histoire. Chaque émotion est alors un accord auquel le temps a ajouté des notes. A chaque nouvelle occurrence, une nouvelle note. Dans le silence lourd de la maladie, la moindre note a son importance. Il m’arrive parfois d’entendre le passé si distinctement, de ressentir le parcours du temps avec une telle lisibilité, qu’il me semble pouvoir alors l’anticiper. Car les vérités qu’on distille de ces sensations sont si détachées du présent, du monde, qu’on sent qu’elles perdureront dans le futur, ou au moins le conditionneront grandement.

Elles restent magnifiques, ces photos de sapin, de sourires outranciers, de voyages exotiques. Je n’oserais jamais les dénigrer et la place que je leur accorde ici montre mon attachement pour ces souvenirs là. Mais on a parfois mis en doute ma pudeur, et cela m’a choqué. Que peut-on savoir de quelqu’un quand il montre de soi ses poèmes fantaisistes, ses photos de voyage, ses joies exceptionnelles ? N’importe-quelle journée banale de ma vie en dirait cent fois plus sur l’homme que je suis. Comme j’aimerais parfois pouvoir conserver une de ces journées, et la revivre un jour. J’échangerais bien cela contre tous les albums photos. Retrouver la manière dont je voyais le monde, dont j’appréhendais la vie quotidienne, ce que j’aimais, comment j’aimais. Comme je voyais alors les gens qui m’entourent.

Il faudrait imaginer un support pour ce genre de données, il faudrait un moyen d’enregistrer ce que la mémoire rejette, ce non-être essentiel où l’on n’a pas conscience de se réaliser, mais qui est le composant essentiel de ces années de vie. C’est en éteignant tout qu’on lit le mieux ces pages. Et il faut ménager pour soi des instants sombres et froids où le présent se tait, où on laisse refleurir ces fleurs des profondeurs dont le parfum ressemble étonnamment au nôtre.

vendredi 2 janvier 2009

Feliz Navidad!

Telle la faim sur le pauvre peuple et la petite vérole sur le bas clergé, voici que les photos de Noël s'abattent sur ce blog.
Ouvre tes esgourdes, c'est la crise, et si tu viens de sortir des glaces, ces images d'inspiration post-apocalyptique sont là pour te le signaler. Alors sors ton chapelet et ta poupée vaudou, et prie ardemment pour que 2009 soit meilleure que cet article ne laisse présager.

Parmi les faits triviaux et marquants, illustrés avec réalisme ci-dessous:
- J'ai fait au moins 3 réveillons cette année. C'est un bon début. Je commence à bien jongler avec le fil du temps.
- Pour la première fois j'ai fait noël chez moi. Comme ça j'ai eu deux fois plus de cadeaux, décoré deux fois plus de sapins, mangé deux fois plus de cochonneries.
- Pour la première fois depuis 2003, j'ai passé nouvel an avec frère et sœur réunis. On a écouté la compagnie créole, regardé Sissi, et lancé des champignons de paris sur les fenêtres de la vieille d'en face qui nous narguait avec sa richesse.
-J'ai reçu la moitié de la collection Paul Smith, et offert l'autre moitié.
- Je ne ferai pas la liste exhaustive de mes cadeaux pour ne pas éveiller la cleptomanie que je sens sommeiller pas si profondément dans vos âmes fragiles...

Le reste se passe de commentaires, mais je vais quand même en faire. C'est mon blog.






Moi cuisinnant du vin chaud. Le rouleau à pâtisserie est très important. Il permet de repousser ceux qui veulent boire avant que ce soit prêt. D'un autre côté, il faut les comprendre, plus ça cuit, moins il y a d'alcool.



Costume de camouflage de Naël. J'ai aussi customisé ma clio, elle est désormais trainée pas 6 moutons coiffés de bois. Je fais de grandes économies d'essence. Sagesse et bilan énergétique...



Une gaminerie de plus: la fête forraine de noel. Faut toujours s'envoyer en l'air dans les fêtes de famille.



Arbre tout illuminé et tout encadallisé. Ca vallait le coup de se planter quelques aiguilles dans les doigts. Hé oui, les sapins à 10 euros ils sont croisés avec des cactus je crois.



Et dire qu'il a même essayé de me faire attendre le 25 au matin pour que j'ouvre tout ça. L'est ambitieux ce Vikink!



Le traditionnel Viking de Noël. Pas de lancer de Madge dans le sapin cette année, ça m'a manqué un peu.



Sadisme extrême du viking, qui au lieu de laisser les gens ouvrir leurs cadeaux les fait boire et poser des heures durant.



Féérie, joie, allégresse, volupté, canapé.



Après une heure d'éprouvante veillée de Noël (désolé, j'ai pas tenu jusqu'au début de la messe, à minuit tapante je me suis précipité hors de l'église pour rentrer ouvrir mes cadeaux), un bon Christmas Cake à 20000 calories la bouchée. Il a pas tenu 2 jours le pauvre.




Après un mouvement de révolte convenu, Viking finit par exprimer sa satisfaction à propos du cadrage original de la photo. Il porte un bonnet de père Noël.



Et moi évidemment un bonnet de Viking! Rhume, 2° dehors, 80 km/h de vent, donnent à peu près -83° ressentis. On a du m'injecter du chocolat chaud en intra-veineuse pour le décongeler.



Notons la coordination des couleurs, des matières, des accessoires... Il faut dire que nous sommes tous deux rodés pour cette ballade qui porte désormais notre nom. Nous n'avons même plus besoin de commander au bar, nos chocolats chauds viennent à notre rencontre.



"Et là la mouette attrape la cuisse de mon poulet et l'enlève dans les airs. Comme l'an dernier avec la buche."



"Tu vois, comme ça, majestueuse..."
"Ah oui, comme ça..."



J'aime pas épouser les bretonnes. Surtout quand elles sont en noir et blanc. Et puis c'est quoi cette guirlande? Pour Noël j'ai dit PAUL SMITH c'est quand même pas très compliqué.







En fait, Papa, c'est mieux quand tu perds tes cheveux. Ou alors tu pourrais empreinter le lisseur d'Alexiane pour te faire un look à la Nicole Richie.



Polna-Viking. Version club Dorothée.



En feuilletant les archives de ce blog, vous saurez que ce n'est pas ma première expérience capillaire. Et pas la pire non plus.



Ca l'est la perruque magique que quand tu la mets tu deviens FA-BU-LEU-SE.



Polnartiste. On remarque la maîtrise absolue de la pose. La mise en valeur des bagues et des perles... C'est émouvant.



Non, je n'ai pas encore mis assez de photo de la perruque. Je propose que vous vous plaignez auprès de Sandrine.



Disco-Sister. En hommage à Whoopi Goldberg. On regrette l'absence de la disco dress, mais on se prosterne pour le choix de la perruque.



Tu ressemblerais peut être vraiment à ça maintenant, maman, si tu étais restée à Morteau, tu ne crois pas?



Voilà à quoi une casse-noisette est prête pour montrer ses chaussures. il aurait suffit de danser sur la table. Un peu de bon sens que diable!



Essayez de vous concentrer sur ce superbe arbre que je suis moi même allé couper dans la forêt. Mon côté bucheron est difficile à détecter sur ce cliché. Néanmoins c'est un aspect crucial de ma personnalité car extrêmement subtil.



Quoi de plus délicieux que de décuver sur une cuve un lendemain de réveillon! Maintenant l'humanité doit reconnaître que je suis un homme de terrain, de campagne, de terroir dirais-je presque. Avec la moitié de la collection Paul Smith. Et de l'après shampooing. Et 4 parfums Serge Lutens différents. Et qui ne danse que sur du Tchaikovsky. Bref un rustique, un vrai.