vendredi 6 mars 2009

La main de l'oubli

Histoire de garder le rythme...
Merci à Michal pour l'idée originale, même si je m'en suis largement écarté, merci à mon pote Ludwig, qui a composé spécialement pour moi la petite rengaine que vous trouverez ci-dessous... Et merci d'avance à Alain qui va perdre le sommeil pour essayer de mettre ça en place!

Alors je vous explique comment ça marche. Il y a deux voix. Donc c'est pas facile à lire. Il y a les hommes, et les femmes.

La première strophe, c'est facile, il n'y a que les hommes.
La deuxième, les hommes reprennent le même air, les femmes prennent l'autre chant, qui s'ajoute dans la musique, sisi vous verrez.
La troisième strophe, les femmes prennent le même chant que les hommes au début, les hommes prennent l'accompagnement: ta da da poum ti da da poum ta di da poum etc. Vous n'avez qu'à écouter!
Et la quatrième est comme la seconde!
Je ne saurais trop vous conseiller de lire d'abord les hommes, puis les femmes...

Allez on y va. Donc Ludwig (je me suis arrêté à 3 min 50, ce Ludwig est intarissable):


Découvrez M.I.A.!


Hommes
Femmes
1-
Au cœur de la nuit, si loin de la vie,
Un chant tourmenté m’a caressé.
Sur mon corps brûlant, perlait le passé,
Alors j’ai senti la main de l’oubli.

Elle se promenait entre mes années,
Elle me demandait notre portrait.


2-
Ton chant amoureux glissait sur mes joues,
Le feu qui brûlait jadis entre nous

Et comme un adieu tu parlais de nous.
S’éteint dans un adieu et ne réchauffe plus mes joues

La main de l’oubli prenait la tienne,
Mon cœur lassé d’attendre que tu reviennes

Et moi j’attendais que tu reviennes.
Espère que tu entendras sa peine
Tu n’entends pas chanter


Ta voix se perdait au-delà des jours
Ma voix, elle n’en peut plus de parler d’amour

Et je regardais faner notre amour
J’écris des symphonies pour un sourd


3-
Reviens-moi, retiens moi, souviens toi, soutiens moi.
Crois-moi, je n’oublie rien de nos émois

Nos remords, nos trésors, ne seront plus sans toi.
Quand les rêves sont morts, j’ai du apprendre à vivre sans toi

Tu m’as pris, je t’ai fuie, je supplie, tu oublies,
J’ai appris l’oubli, j’ai feint le mépris

Mon secret est perdu au hasard de nos vies.
Alors j’ai perdu mon alibi


Loin de nous, loin du temps, nos passions, nos tourments
Donne-moi le temps, fais en le serment

Liens de mots, liens de sang, se dénouent lentement.
Mon cœur en dansant revit doucement



4-
Au cœur de la nuit, si loin de ma vie,
Le feu qui jadis consumait nos vies

Ton ombre danse dans ma mémoire.
A dormi trop longtemps, il me semble si froid ce soir

Je vois s’envoler de ton corps meurtri
Et les heures qui ont coulé sur mon corps meurtri

La trace en sursis d’un secret noir.
Ont engourdi mon amour dans le noir
Tu n’as pas entendu

Ma main qui portait ton cœur attendri
Ma voix elle n’en peut plus de chanter la vie

N’a jamais saisi la main de l’oubli.
J’écris des symphonies pour l’oubli.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

OMG !

Anonyme a dit…

L'amour, quelqu'il soit, libère le meilleur de soi. Il s'ouvre à la vie, il se donne, s'abandonne, il jaillit, il nourrit.
Avec le temps, il se transforme, permet d'autres possibles, s'enrichit. Son intensité est la même mais se diffuse autrement. Ses racines sont bien ancrées, et sa sève perpétuelle.
Cet amour vient toujours d'un coeur attendri et ne peut être celui de l'oubli.