jeudi 15 octobre 2009

24.12

Allez je vous en colle tout une fournée cette fois ci!
24.12 c'est notre projet de conte de Naël avec Alain, et même que ça sera joué le 20 décembre à 16h à St Aubin. Évènement planétaire s'il en est, puis qu'on en parle sur facebook.
Donc comme vous ne pouvez plus attendre, je vous colle les paroles des chansons que je suis en train d'écrire. Le principe: faire des cartes postales (ou des pola, comme vous le sentez) de différents moments de la journée du 24.12. Il me reste deux photos à prendre, vous les aurez bientôt!
Joyeux Naël!

Vous apprécierez par ailleurs l'absence totale de mise en page...

24.12-06h:

La planète bleue est blanche,
Un monde doux couleur d’ivoire,
Le monde froid dans le silence.
Vogue sans bruit dans la nuit noire,

Sous un épais manteau d’hermine
La vie au chaud, s’est repliée.
On sent la ville respirer,
Blottie dans la nuit cristalline.

En son cœur dorment des enfants
De petits anges impatients.
Sur leurs lèvres sont dessinés
Des sourires émerveillés

Des cheminées montent des rêves
Encore tout chauds sortis du lit.
La fumée bleue monte sans trêve
De la nuit noire au paradis.

La haut les tièdes fumerolles
Serpentent autour d’astres d’argent.
Et les rêves forment l’étole
Qui couvre l’hiver élégant.

Du ciel glacé tombent des perles,
Des étoiles blanches et nacrées
Des larmes d’or, des étincelles
Qui valsent dans l’immensité

Durant la nuit l’hiver se pare
De doux murmures et de lueurs
Le silence de la nuit noire
S’emplit d’espoir et de candeur.

On voit déjà sur l’horizon
L’aube timide qui s’éveille
Et sur la neige le doux rayon
Rose et doré du soleil.

Le long traineau du jour s’avance
Et un doux parfum de cannelle,
De délicieuses odeurs d’enfance
Au matin tendre et frais se mêlent.

La lumière orangée caresse
Les angelots dans leur sommeil
Et les enfants d’un bond se dressent :
Ce jour qui vient s’appelle Noël.


24.12-10h
La valse des intentions

Comme de légers flocons, dans l’air ils virevoltent,
Ils nous semblent fébriles, ballotés par le vent
Quelle douce tempête souffle sur les passants
Et fait valser dans l’air ces curieux qui grelottent

La ville est une ruche et les badauds butinent
Le ciel tout blanc, dissout dans l’air, sent bon le miel
Des bulles d’or s’illuminent dans les vitrines
Les abeilles aux joues roses s’affairent vers noël!

Refrain1
C’est l’intention qui compte !
Mais quand on aime on ne compte pas,
On ne compte pas ses pas
Et on arpente pas à pas
Les longs boulevards d’apparat
Au parfum délicat
De praline et de nougat.

On reluque des breloques
Peu importe si c’est du toc,
On fourre en vrac
Un bric à brac
Dans son sac
On est fauché mais on s’en moque
Peu nous importe en cette époque !
On est pressé, on a le trac
Alors on plonge dans les bacs.


Nos rêves prennent vie derrière les devantures
Une poupée me fixe de ses yeux d’azur
Elle veut danser, regardez-la, elle vient vers moi !
Je voudrais l’adopter, elle me tend les bras.

Chacun traine avec lui un cortège d’amis
Et cherche pour chacun ce qui n’a pas de prix
On emballe on enrubanne, on empaquette et l’on trimballe
Un peu de joie, un peu de soi, un peu de bonheur amical

Refrain 2
C’est l’intention qui compte !
Mais quand on aime on ne compte pas,
On ne compte pas ses pas
Et on arpente pas à pas
Les longs boulevards d’apparat
Au parfum délicat
De praline et de nougat.

On reluque des breloques
Peu importe si c’est du toc,
On fourre en vrac
Un bric à brac
Dans son sac
On est fauché mais on s’en moque
Peu nous importe en cette époque !
On est pressé, on a le trac
Alors on plonge dans les bacs.


La ville est un palais aux galeries glacées
Où l’on valse joyeux, brillants comme des rois
Dentelles et dorures font oublier le froid
Les glaçons font office de lustres argentés

Et les enfants piétinent ils ont les pieds gelés,
Blottis dans leur fourrure, ils sont ivres de joie
Ils tirent par la main leurs mères épuisées
Qui affrontent le froid, des présents plein les bras


Refrain 3
C’est l’intention qui compte !
Mais quand on aime on ne compte pas,
On ne compte pas ses pas
Et on arpente pas à pas
Les longs boulevards d’apparat
Au parfum délicat
De praline et de nougat.

On reluque des breloques
Peu importe si c’est du toc,
On fourre en vrac
Un bric à brac
Dans son sac
On est fauché mais on s’en moque
Peu nous importe en cette époque !
On est pressé, on a le trac
Alors on plonge dans les bacs.

15h : Au coin du feu

Dans l’âtre crépitant de longues flammes rêvent
De danses orientales aux parfums épicés
Le long serpent doré qui lentement s’élève
Captive le regard d’enfants hypnotisés

Oranges et pralines empilées en trésor
S’allument dans les braises et leur jus s’évapore
Laissant des joies sucrées sur les doigts des gourmands
Elles offrent les délices d’un parfum enivrant

Refrain
Au cœur de l’hiver
Un parfum dans l’air
Fait naitre des heures de douce chaleur
L’attente pieuse
D’une nuit joyeuse
Rêvant au manège des flocons de neige
Dans la cheminée
Les flammes dorées
Éclairent les visages des enfants sages
Un chocolat chaud
Un temps de repos
Prélude aux merveilles du soir de Noël

Sur le tapis moelleux, près du feu fascinant,
Les enfants s’évertuent à faire passer les heures
Un conte qu’on relit et qu’on connait par cœur
Des jouets familiers et usés par le temps

La grande horloge en bois les regarde tranquille
Elle est indifférente à leurs supplications
Et égraine le temps d’une lenteur fragile
Qui semble avoir figé l’hiver à l’horizon

Refrain
Au cœur de l’hiver
Un parfum dans l’air
Fait naitre des heures de douce chaleur
L’attente pieuse
D’une nuit joyeuse
Rêvant au manège des flocons de neige
Dans la cheminée
Les flammes dorées
Éclairent les visages des enfants sages
Un chocolat chaud
Un temps de repos
Prélude aux merveilles du soir de Noël


Alléché par l’odeur d’orange et de cannelle
L’hiver à nos carreaux s’étire et nous appelle
Il change les fenêtres en vitraux translucides
Et fait danser dans l’air une neige limpide

Sur le miroir bleuté d’un étang pétrifié
Des patineurs habiles tracent des cœurs givrés
Leurs écharpes s’envolent parmi les sapins blancs
Leurs longues arabesques se perdent dans le vent

Refrain
Au cœur de l’hiver
Un parfum dans l’air
Fait naitre des heures de douce chaleur
L’attente pieuse
D’une nuit joyeuse
Rêvant au manège des flocons de neige
Dans la cheminée
Les flammes dorées
Éclairent les visages des enfants sages
Un chocolat chaud
Un temps de repos
Prélude aux merveilles du soir de Noël


18h
Coulisses des délices

Des fumets gracieux dansent dans l’air du soir
Les lourds fourneaux de fonte sont en éruption
Les volailles dodues farcies de pruneaux noirs
Les homards rougeauds sont en ébullition
Le foie gras qui se poêle ajoute à l’allégresse
Et les babas au rhum baignent dans leur ivresse.


On émince et on effeuille,
On décongèle le chevreuil.
On épluche et on tartine,
Et on se lèche les babines.
On crépite et on saisit,
On fait brûler et on rôtit.
Mais surtout on boue d’impatience,
De satisfaire tous ses sens.

Refrain

C’est la tempête avant le calme
Qui souffle en un joyeux vacarme.
Quel chaos, quelle indécence
Que cette folle effervescence !
Le grand orchestre de Noël
Reprend en chœur sa ritournelle
Et ses interprètes candides
Sont en chemin vers le splendide
Dans les coulisses
Du délice
Dans l’antichambre
Du vingt-quatre décembre

Une armée de couverts rutile sur la table
Parée à affronter les convives insatiables
Des rangées de bougies s’allument dans le noir
Des halos vacillants fleurissent dans le soir
Et la lumière joue dans les flutes à champagne
Des mélodies venues d’un pays de cocagne.

On astique on époussette
On manie la balayette
On arrange des napperons
On laisse échapper des jurons
Quand on doit ramasser par terre
Le service de la grand-mère
On décore, on met en scène
Comme si on recevait la reine

Refrain

C’est la tempête avant le calme
Qui souffle en un joyeux vacarme.
Quel chaos, quelle indécence
Que cette folle effervescence !
Le grand orchestre de Noël
Reprend en chœur sa ritournelle
Et ses interprètes candides
Sont en chemin vers le splendide
Dans les coulisses
Du délice
Dans l’antichambre
Du vingt-quatre décembre

Collées à un miroir, cernées de projecteurs
Des divas de tous âges retouchent leur candeur
Maniant avec art les crayons et pinceaux
Elles rivalisent de grâce dans leurs oripeaux
Des demoiselles roses se prennent pour des dames
Chevauchent leurs talons, et alors c’est le drame


On s’enrubanne, on s’embaume
Des crèmes plein les paumes
On se frise les anglaises
On se crêpe le chignon
On fait bouffer le taffetas
On s’enveloppe dans la soie
Et puis enfin on se poudre
On viendrait presqu’à en découdre


Refrain

C’est la tempête avant le calme
Qui souffle en un joyeux vacarme.
Quel chaos, quelle indécence
Que cette folle effervescence !
Le grand orchestre de Noël
Reprend en chœur sa ritournelle
Et ses interprètes candides
Sont en chemin vers le splendide
Dans les coulisses
Du délice
Dans l’antichambre
Du vingt-quatre décembre

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