mardi 11 septembre 2007

Les p'tites lueurs

Un rayon fauve troue les persiennes et vient chercher mon œil lourd.
Toujours aveugle je devine le blé qui tremble en un bruit sourd,
L'onde chaude réveille mon âme et déjà mon cœur se pâme
A l'idée d'un jour qu'entament déjà mes sens qui s'enflamment.
Et ce bonheur au creux des reins , un vertige qui me retient,
ce bonheur ma p'tite lueur dans le battement de ton cœur !

Premiers pas mal éveillé, des perles roses glissent sous mes pieds ;
Le frisson frais d'une rosée sèche les larmes que j'ai versées.
Les fleurs, mon cœur, tes yeux tout s'ouvre sans mot dire
Et sur nos visages engourdis fleurissent les sourires.

Un jour qui meurt, un jour qui vient, perpétuelle providence
Pour qui apprend en silence que la vie parfois se danse.
Si cette scène immense perd parfois nos songes et nos sens
Quand ton cœur bat cesse mon errance, je retrouve foi en l'évidence.
Et ce bonheur au creux des reins , un vertige qui me retient,
ce bonheur ma p'tite lueur dans le battement de ton cœur !


Et le jour coule et se brise en fins éclats d'écume blanche ;
Le flux et le reflux des heures, le bercement étreint mes hanches.
Je m'élève en un soupir et de ma dune je contemple
Les instants qui font de toi l'icône de mon temple

Existe-t-il un crépuscule qui puisse éteindre un jour solaire
Quand le foyer de nos jeunesses ridiculise tous les enfers ?
Le ciel en feu attend la trêve, mais mon émoi n'est qu'à l'aurore
Mon jour d'amour n'a pas de nuit, et à toute heure se pare d'or
Et ce bonheur au creux des reins , un vertige qui me retient,
ce bonheur ma p'tite lueur dans le battement de ton cœur !

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