mardi 11 septembre 2007

Va, vis et deviens

Va, vis et deviens,
lâche ma main pour en prendre une autre,
et de bons amis en mauvais apôtres,
tu verras mon fils tu iras loin.

Va, vis et deviens,
n'emporte que les images
des autres, des idées, des paysages.
Tu verras le bonheur n'est jamais loin

Va, vis et deviens,
n'accepte pas l'immobilisme,
regarde la vie dans le prisme
qui fait que l'homme n'est jamais qu'un.

Va, vis et deviens,
regarde dans mes yeux, dans mes mains
et comprends enfin la vraie fortune,
l'humanité qui devient une.

Va, vis et deviens,
imagine le poids des années,
sache que ton cœur n'est pas armé
contre le passé qui revient.

Va, vis et deviens
offre ton cœur s'il est trop lourd,
dis ton amour même à des sourds.
Le don de toi n'est jamais vain.

Va, vis et deviens,
quand ton âme tombe en enfer,
ouvre les portes du monastère
où mon souvenir dort serein.

Va, vis et deviens,
toutes les amours défuntes
qui t'affolent, pures absinthes.
La vie pure et violente est un venin

Va, vis et deviens,
meurs d'avoir trop vécu,
ferme les yeux qui ont trop vu.
Dans l'éternel tout te revient

Va, vis et deviens,
lâche ma main tu as la même !
souviens toi juste que je t'aime,
je reviendrai toujours de loin.

Va, vis et deviens,
Va, vis et deviens,
Va, vis et reviens...

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