mardi 11 septembre 2007

Mon paradis blanc

Je ne sais pas comment j'ai pu tenir 8 pages de blog sans écrire un article sur le patinage. Tout celà devait me paraitre trop évident, et du coup je suis passé à côté de l'essentiel. D'ailleurs ceux qui me cnnaissent le savent, le patinage est la fondation de ma personne, la vibration qui engendre toutes mes créations, même celles de ce site, et la projection concrète de mes rêves et de mon inconscient.
La glace est ma zone d'expression libre. Rien ne m'y arrête, tout se libère, tout se dépasse: la douleur, l'ennui, l'équilibre, la mesure.
Patiner me fournit le sentiment d'appartenence nécessaire à la certitude de l'existence: je suis de ceux là, je le sais, et j'existe par ce biais. Si je n'ai plus rien, plus personne, plus rien à faire, plus personne à aimer, je sais que j'existe quand même, et il me suffit de penser patinage pour savoir que je suis et l'exprimer.
Le patinage est la source de mon énergie, la colone vertébrale qui soutient mon être fragile et qui s'égare. Il m'a permis de rencontrer les gens qui ont fait ma jeunesse et à ce titre sera à jamais un mythe fondateur de ma personnalité. Dans la communion de la passion et de l'effort, les différences s'éffacent. Pendant toutes ces heures passées dans le froid et le travail, j'ai appris à connaitre et apprécier des personnes de tous horizons et de tous âges. L'amitié dépouillée qui nous lie perdure malgré les chemins différents que nous continuons de prendre et confirme ce que le patinage m'a aporté: une essence.
Tant qu'il y aura de la glace...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Vous êtes des oiseaux aux pattes malhabiles,
Vous êtes des émois aux œillades fébriles,
Vous êtes aux enfants qui marchent sur leurs ailes,
Le moyen d’échapper aux rigueurs parallèles.

En retenant son souffle à vous voir suspendu,
Ou en écarquillant des regards éperdus,
En apprenant un pas qui caresse la terre,
On boit à l’instance où respirent vos éthers.

Volez, volez toujours sur la pierre des eaux,
Dans les embrassements des airs sur votre peau,
Comme on éteint des fers dont on se débarrasse,

Comme on se décortique d’entre les chairs sombres,
Et comme on s’abolit des métaux de nos ombres,
Livrez l’âme de l’os à la plus folle grâce.